17 Déc 2019 Dans sa thèse rédigée en 2001, Martine Gustin s’inquiétait déjà de la préservation du Lac marin d’Hossegor
Habitante d’Hossegor et passionnée par la beauté et la fragilité de son lac marin, j’ai effectué un travail de recherche en Géographie Sociale, traitant des différents enjeux que le lac représente pour ses usagers ; ostréiculteurs, clubs de voile, de ski nautique, hôteliers, collectivités territoriales, associations, lobbies environnementaux etc…
Ce travail date du début des années 2000 et j’avais alors envisagé l’éventualité d’une pollution marine en anticipant une crise environnementale. Ce travail a gardé toute son actualité comme on l’a vu à l’occasion de la pollution par hydrocarbures en 2007.
En outre, Je posais déjà à cette époque la question suivante :
- Quelle nature voulons-nous ?
- Souhaitons-nous que le lac redevienne la lagune d’eau douce qu’il fut avant son ouverture à la mer et son utilisation première comme bassin de chasse du port de Capbreton ?
- Ou au contraire souhaitons-nous conserver cette lagune artificialisée, ressource pour les ostréiculteurs et atout majeur du tourisme local, en la désensablant par l’action d’un dragage perpétuel. Car, tel le tonneau des danaïdes, le lac nécessite des travaux permanents de désensablement pour se débarrasser du sable apporté marée après marée.
Je vous invite donc à lire le détail de ces analyses qui sous-tendent ces thèmes et ces thèses dans le travail de DEA développé ci-dessous et vous en souhaite une bonne lecture.